Production de déchets ménagers et assimilés
Les déchets ménagers et assimilés (DMA) représentent 12 % des déchets produits en France en 2015. Cela représente en moyenne 516 kg par habitant, hors déblais et gravats. En dix ans, cette production a faiblement diminué (- 3 %). Près de la moitié de ces déchets sont composés d’ordures ménagères résiduelles (poubelles ordinaires des ménages) et plus du tiers est destiné au recyclage (matériaux recyclables et déchets verts).
Les quantités de déchets collectées en porte-à-porte (poubelles grises) connaissent une baisse significative (- 20 % d’ordures ménagères résiduelles entre 2005 et 2015).
Sur cette même période, les déchets destinés au tri (collectes séparées et déchèterie) sont en augmentation (+ 28 %).
La hausse la plus significative revient aux déchets dits dangereux, qui comprennent les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). Bien qu’ils représentent une faible part des DMA (1 %), leur production a été multipliée par cinq entre 2005 et 2015, en lien avec l’essor de leur mise sur le marché.
La loi du 17 août 2015 (loi sur la transition énergétique pour la croissance verte) a fixé un objectif de réduction de 10 % des déchets ménagers et assimilés entre 2010 et 2020.

Champ : France et Dom
Source : Ademe, enquêtes collecte
Traitement : SDES, 2019
La surconsommation, l’obsolescence, le suremballage des produits, sont autant de facteurs pesant sur les volumes des déchets générés par les ménages. À l’inverse, certains choix de consommation (location, achats de produits au détail ou en vrac, biens titulaires d’un label environnemental, objets d’occasion, etc.) peuvent contribuer à diminuer les volumes de déchets produits chaque année.
Ordures ménagères et assimilées collectées par département
Les ordures ménagères et assimilées (OMA) comprennent les ordures ménagères résiduelles (poubelles ordinaires des ménages), le verre, les emballages et le papier issus du tri séparé ainsi que les déchets de produits alimentaires collectés séparément. La quantité d’ordures ménagères et assimilées varie nettement selon les départements, allant de 232 kg/hab. (Ardennes) à 526 kg/hab. (Corse du Sud) en 2015. Les volumes collectés par habitant sont particulièrement élevés dans le quart sud-Est du territoire : Var, Haute-Corse, Alpes-Maritimes et Alpes-de-Haute-Provence, en lien notamment avec le caractère touristique de ces collectivités. À Paris, les quantités collectées atteignent également un volume significatif avec 423 kg/hab. À l’inverse, le ratio par habitant est nettement plus faible dans les départements de Maine-et-Loire, de la Mayenne, de la Sarthe, dans l’Ain et le Doubs.

Source : Ademe, enquête Collecte 2015
Traitement : SDES, 2019
Entre 2009 et 2015, la collecte d’ordures ménagères et assimilées par habitant diminue sur la quasi-totalité du territoire national, à l’exception du Gard, de la Martinique, de la Haute-Corse et de l’Indre, où les quantités collectées sont en légère augmentation.
Les plus fortes baisses ont lieu dans les Ardennes (- 40 %), le Cantal (- 26 %), la Guadeloupe (- 26 %), le Doubs (- 32 %), la Guyane (- 19 %) et le Cher (- 18 %). Les volumes diminuent plus faiblement en Corse et dans les départements du quart sud-est, où sont collectées en 2015 les plus grandes quantités d’OMA par habitant.

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