Les émissions de particules PM10
Les particules présentes dans l’air peuvent être primaires, particules émises directement dans l’air, ou secondaires, particules formées par réactions chimiques entre plusieurs polluants gazeux et/ou particulaires déjà présents dans l’atmosphère.
Des particules sont rejetées directement dans l’air par des activités humaines. En France, quatre principaux secteurs se partagent les émissions de particules PM10 : le secteur résidentiel et tertiaire (combustion du bois majoritairement) – (32 % en 2019), l’industrie (28 % en 2019), les activités agricoles (élevages et labour des cultures principalement) – (25 % en 2019) et les transports (échappement de combustibles brûlés et usures des routes, freins et pneus essentiellement) – (15 % en 2019). Les émissions de PM10 ont diminué de 51 % sur la période 2000-2019. Cette baisse est due à des progrès réalisés dans tous les secteurs d’activités, tels que le perfectionnement des performances des techniques de dépoussiérage dans l’industrie ou l’arrêt de l’exploitation des mines à ciel ouvert et souterraines.
Des apports naturels de particules s’observent également, tels que des embruns marins, des poussières telluriques d’origine désertique ou issues de l’érosion des sols.
À ces différentes sources de particules primaires s’ajoutent des particules dites secondaires. Les substances impliquées dans la formation de ces particules proviennent des activités industrielles et agricoles, du résidentiel/tertiaire et du transport routier.
Par ailleurs, des apports transfrontaliers de particules, primaires et secondaires, s’observent fréquemment.
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